Surconsommation

Le 4x4 urbain est souvent désigné comme emblématique de la surconsommation.

La surconsommation désigne un niveau de consommation situé au-dessus de celui des besoins normaux ou d'une consommation moyenne[1]. Au-delà d'un certain seuil, la surconsommation est un facteur de surexploitation de ressources naturelles, pas, peu, difficilement, dangereusement ou lentement renouvelables. Quand une de ces ressources épuisées ne peut plus être remplacée par une autre, des besoins primaires peuvent ne plus pouvoir être assurés.

Cette notion a notamment induit celle de dette écologique et d'effets différés dans l'espace (déséquilibres nord-sud ou est-ouest) et dans le temps (à l'égard des générations futures).

Certains courants de pensée, notamment écologistes et tiers mondistes puis altermondialistes ou du développement soutenable, estiment que plusieurs pays développés actuels sont en état de surconsommation, ce qui entraînerait via les effets du libre-échange sur l'environnement des effets socio-économiques et écologiques négatifs à échelle planétaire.

La notion de surconsommation comme celle d'empreinte écologique (ou d'empreinte énergétique pour le domaine de l'énergie) commence à intéresser les économistes, notamment depuis le Rapport Stern et le sommet mondial de la Terre de Rio (Rio, ). Mais dans un contexte de mondialisation et de libéralisation des échanges, elle n'est pas ou faiblement actuellement intégrée au paradigme dominant[2] en sciences économiques car peu de recherches scientifiquement satisfaisantes ont été menées à ce propos.

  1. Office québécois de la langue française. Le Grand dictionnaire terminologique. Office de la langue française, 1983.
  2. Au sens de Thomas Samuel Kuhn.

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